Politique





Conflits : “Aucun Etat africain n’est à l’abri d’une dislocation”

Pour l’écrivain et historien camerounais Achille Mbembe, l’explosion du Mali et l’instabilité du Sahel sont les prémices d’une désintégration du continent. Mais l’historien ne se contente pas de donner l’alarme, il avance des propositions pour “sortir de la grande nuit”.


19.07.2012 | Propos recueillis par Antoine de Padou | 

Bon nombre de pays d’Afrique sont de plus en plus confrontés à des tensions identitaires. Comment en sortir ?
Achille Mbembe L’Afrique, au lieu de se transformer et de redevenir un vaste espace ouvert aux circulations et aux échanges des hommes, des idées et des biens, avec l’éclatement des Etats existants, s’oriente vers la création de micro-Etats sans nom, sans voix, sans poids propre. Nous devrions aller dans la direction opposée, mais la manière dont la plupart de nos Etats sont gouvernés crée malheureusement des conditions telles que pour beaucoup la seule solution, c’est le séparatisme. C’est ce qui s’est passé au Soudan.
C’est en partie le cas du Mali…
Bien sûr, mais le Nigeria n’est pas non plus à l’abri d’une dislocation. Aucun Etat africain, à l’heure où je parle, n’est à l’abri d’une dislocation. On assiste actuellement à une extraordinaire désintégration du Sahara. Ce n’est pas qu’un désert. Il recèle d’énormes richesses, du pétrole, du gaz, de l’uranium, et il fait donc l’objet de convoitises de puissances extérieures à l’Afrique et dont les intérêts ne sont pas nécessairement les nôtres.
Pensez-vous, comme certains, que ce sont des puissances occidentales qui tirent les ficelles des conflits en Afrique, notamment dans le Sahara ?
Historiquement, disons que les puissances occidentales, avec leurs interventions à la fois militaires et économiques en Afrique, n’ont produit aucun exemple positif. Je demande que l’on me cite un seul exemple d’intervention extérieure qui ait accéléré le développement du continent. Il n’y en a pas ; ce sont des interventions qui compliquent davantage la scène locale et dont les coûts humains, économiques et sociaux sont incalculables. C’est ce qui s’est passé en Libye, par exemple, où l’intervention militaire de l’Otan s’est produite d’une manière telle que cette organisation ne s’est point intéressée aux conséquences. Par principe, je suis contre les interventions extérieures en Afrique, ce qui signifie en retour que le continent devrait se doter de moyens internes pour se gouverner lui-même, ce que malheureusement il ne fait pas.
Avec le Mali, la Guinée-Bissau ou encore la Libye, on a vu une Union africaine et une Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) attentistes. Faudrait-il repenser la mission de ces institutions ?
L’heure est venue de construire un véritable agenda africain pour le XXIe siècle face, effectivement, aux risques de dislocation des Etats, alors que nous devrions avancer vers la construction de larges espaces africains unifiés qui feraient la force propre du continent. Face également aux convoitises que l’on vient de signaler, il est important que, sur le plan continental, nous ayons, par exemple, une politique africaine à l’égard de la Chine. La Chine a une politique chinoise à l’égard de l’Afrique, mais l’Afrique, pour le moment, n’a pas de politique africaine à l’égard de la Chine, alors que les chiffres officiels du gouvernement chinois prévoient l’arrivée chez nous d’ici cinquante ans d’à peu près 20 millions de Chinois. Nous n’avons pas de politique africaine à l’égard de l’Europe alors que la politique européenne en Afrique semble se réduire à la gestion des flux migratoires et à l’affirmation d’une volonté d’apartheid qui se nourrit, au fond, du racisme.Mais tout ce travail exige d’énormes investissements analytiques et intellectuels, et une vision sur le long terme qui trancherait avec le court terme des politiques d’instrumentalisation du pouvoir à des fins privées.
Et quelle doit être la place, dans ce schéma, de l’Afrique du Sud, que vous citez souvent comme modèle ?
Nous avons, par réalisme stratégique, besoin de l’émergence sur le continent de deux ou trois pouvoirs hégémoniques. Nous ne pouvons pas fonctionner sur la scène mondiale avec une poussière d’Etats faibles et de pacotilles qui ne pèsent d’aucun poids, ni sur le plan régional ni sur le plan international. L’Afrique du Sud, de par sa force, son histoire, sa richesse, et une certaine sophistication institutionnelle et sociale, est évidemment candidate à cette position. Mais il faudrait créer les conditions pour qu’émergent des points et des pouvoirs régionaux, en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale – ventre mou du continent – et en Afrique de l’Est. Ces moteurs permettraient d’entraîner le reste des pays dans la construction d’un agenda africain.
François Hollande vient d’être élu président de la République française, signant le retour de la gauche aux affaires. Comment voyez-vous l’avenir des rapports entre la France et l’Afrique ?
Il faudrait que l’on arrive à un point où l’avenir des rapports entre l’Afrique et la France soit décidé en Afrique et ne dépende plus des élections françaises. Pour y arriver, il faudrait que les forces africaines s’organisent, qu’elles pensent sur le long terme et investissent dans l’effort d’analyses, d’interprétations, de connaissances qui permettent de transformer le savoir en pouvoir.Ce qui me frappe : les élites françaises, qu’elles soient de droite ou de gauche, n’ont pas développé un concept de l’Afrique qui soit à la mesure des mutations de ce continent. Il y a un décalage extraordinaire entre ces mutations, les connaissances que nous en avons et les politiques rétrogrades mises en place par les gouvernements successifs de la France, qu’ils soient de gauche ou de droite. De ce point de vue, il faut que l’Afrique reprenne l’initiative. La fin de la Françafrique, c’est-à-dire le démantèlement du système de corruption mutuelle des élites africaines et des classes prédatrices francophones, sera le résultat de l’action des forces africaines organisées solidairement, et bien entendu des forces similaires en France qui veulent voir la fin de ce système.
Mais, en attendant, ne pensez-vous pas qu’il est urgent pour François Hollande de corriger le discours de Dakar prononcé par l’ex-président Nicolas Sarkozy ?
Peu importent ses priorités, ce qui m’intéresse au premier chef, c’est d’organiser en Afrique même les capacités intellectuelles, politiques, qui feraient que l’aventurisme étranger sur le continent se solde par un prix très élevé et que cela fasse réfléchir tous ceux qui pensent que l’Afrique reste leur terrain de jeu.


Et quel est le rôle des élites africaines dans ce changement ?


Il faut plutôt que l’on constitue une contre-élite. Ce qui s’est passé, c’est que les élites ont été décapitées. Les élites sont passées par un processus que Gramsci appelait “transformisme”. Ce qui me frappe dans nos sociétés, c’est la capacité des Etats africains à décapiter leurs élites et à les soumettre à travers un système de dépendance, de corruption. D’où la nécessité d’une contre-élite porteuse d’un projet de transformation radicale du continent, parce que l’Afrique a besoin d’une transformation radicale. Malheureusement, les forces susceptibles de conduire à cette transformation manquent pour le moment à l’appel et voilà le dilemme auquel nous faisons face.
source: Courrier International





QUEL REGARD DE LA FRANCE SUR L'AFRIQUE, SI FRANÇOIS HOLLANDE EST ÉLU LE 06 MAI 2012.

Dans une interview exclusive à « Afrik.com », François Hollande candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle française du 06 mai 2012, affirme une vision novatrice des relations entre la France et l’Afrique. Interview du 27 mars 2012.



Le candidat socialiste à l'élection présientielle du 06 mai 2012, monsieur François hollande, lors de sa conférence de presse à paris, le 09 octobre 2011.


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 William Bourdon, est conseiller en matière de droits de l’Homme de François Hollande, et, aussi un des fondateurs de « Sherpa », l’association à l’origine de l’action en justice contre plusieurs présidents africains (ndlr : Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema de la Guinée équatoriale et le défunt Président gabonais Omar Bongo Ondimba) dans le cadre de l’affaire dit des « biens mal acquis» et de la « Françafrique ».

- Éva Joly, président des « Verts », et, aussi ancienne juge de l'« Affaire ELF ». Malgré qu'elle a demandé, officiellement, à ses partisans de voter Hollande au deuxième tour de l'élection présidentielle du 06 mais 2012, sans avoir demander ou négocier une contre-partie. Elle promet de s’occuper des présidents africains, dont le président congolais Sassou N'guesso, si elle est nommée « place Vendôme ».
Dans une interview au « Journal du Dimanche » du 15 avril 2012, François Hollande le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle 2012, a déclaré : « Je ne ferai aucun déplacement officiel en Afrique avec tel ou tel personnage controversé », en faisant référence aux intermédiaires de Nicolas Sarkozy tels Alain Carignon ou Patrick Balkany. La France serait, enfin, moins conciliante envers Les chefs d’Etats africains, dictateurs, récalcitrans, corrompus ? Extrait de l'interview ci-dessous réalisée par « Afrik.com ».

QUE FERA LA FRANCE, SUR L'AFFAIRE DES BIENS MAL ACQUIS ?
« Si je suis élu président de la République, je serai le garant de l’indépendance de la justice. Je prends donc l’engagement de ne jamais faire obstruction à des affaires judiciaires en cours. Je crois aussi dans les vertus de la transparence. C’est pour moi un gage de modernité et de démocratie. C’est pourquoi je me réjouis de la campagne + Publiez ce que vous payez +, mais aussi de l’+ Initiative sur la transparence des industries extractives + et des projets visant à ce que les grandes entreprises publient leurs comptes détaillés par pays. L’opacité des flux financiers, en Afrique comme en Europe, est à l’origine de pertes fiscales importantes pour nos deux continents. Nous devons mieux réguler l’activité des multinationales afin de nous assurer qu’elles respectent bien la législation fiscale de chaque pays, mais aussi que les fonds versés à tel ou tel Etat atteignent bien les caisses du trésor national ».

QUE PENSEZ-VOUS DE LA FRANÇAFRIQUE ?
« Je crois en effet, comme beaucoup d’Africains, que la + Françafrique + doit disparaître. Je m’engage par exemple à ce que disparaissent les fameuses + officines +, et à n’avoir qu’une seule politique, confiée à notre diplomatie et seulement à celle-ci. Il me semble aussi que la France doit travailler davantage avec l’Union africaine, en particulier pour la résolution des conflits armés ou des crises politiques. Nous devons donc renforcer notre partenariat avec l’+ UA +, mais aussi avec les organisations sous-régionales, dont la légitimité est précieuse lorsqu’une intervention devient nécessaire. En matière de migrations, il est évident que le quinquennat qui s’achève a nui à l’image de la France, par une politique des visas souvent humiliante, des situations traitées aléatoirement, des droits rognés. Redorer l’image de la France passera donc aussi par une nouvelle politique migratoire, ferme contre l’immigration irrégulière mais juste et sécurisante pour l’immigration légale. En ce qui concerne l’immigration économique, j’ai proposé qu’un débat parlementaire permette de définir les orientations liées aux besoins de notre économie, après concertation avec les acteurs concernés. En outre, les étudiants étrangers constituent une chance et je rejette totalement le principe de la circulaire du ministre de l’Intérieur, qui vise à rejeter ces forces vives. Les étudiants étrangers sont, pourtant, les meilleurs ambassadeurs de la France dans le monde. La France doit attirer et accueillir les talents. Je retirerai donc cette circulaire ».

PENSEZ-VOUS QUE « L'HOMME AFRICAIN EST ENTRÉ DANS L'HISTOIRE ? »
L’histoire de l’Humanité a commencé en Afrique. Le tristement célèbre, >> « DISCOURS DE DAKAR », auquel vous faites référence, révèle de terribles préjugés. Je souhaite de mon côté que nous nous tournions résolument vers le 21e siècle et dépassions les clichés d’antan. L’Afrique mérite mieux que cela.

MEETING DE CONFIANCE DE FRANÇOIS HOLLANDE À BERCY
Le dimanche 29 avril 2012, François Hollande fait salle comble à Bercy, « C'est le meeting de la confiance », avait résumé le député socialisteClaude Bartolone avant le début de ce grand rassemblement auquel assistaient notamment les écologistes Eva Joly, Cécile Duflot, Jean-Vincent Placé mais aussi Corinne Lepage. « La ferveur était telle que François n'était pas pressé de partir », a résumé le maire de ParisBertrand Delanoë, présent au côté de toute la famille socialiste, de Ségolène Royal à Lionel Jospin, de Robert Badinter à Martine Aubry...
Dans un discours ponctué de « François président ! » et d'applaudissements, le député de Corrèze a repris tous ses thèmes fondamentaux: rassemblement, République, laïcité, école, jeunesse, égalité ... « Je veux que le 06 mai 2012 soit une bonne nouvelle pour les démocrates et une terrible nouvelle pour les dictateurs », a-t-il lancé.

Source Neratti press




POUR L' EMPÊCHER DE TÉMOIGNER SUR LES MASSACRES PERPETRER DANS LE POOL PAR NGUESSO, CE DERNIER AVAIT DÉCIDÉ DE TUER LE PÈRE JEAN GUTH, UN FRANÇAIS NÉGLIGÉ PAR LES AUTORITÉS FRANÇAISES AU NOM DE LA FRANÇAFRIQUE

CE QU'IGNORE TOUT LE PEUPLE CONGOLAIS AU CONGO.
Est ce que les héritiers du parti du Pr Président Pascal Lissouba l'UPADS,son entourage direct sont intéressés un jour a nous faire vivre ces genres d'éléments relatifs a ses oeuvres professionnelles et son combat politique, rien même que pour sa mémoire afin de signifier l'amour, l'humanisme et l'architecture qu'il "avait" car indisponible a présent,non seulement pour son <<Grand village le Congo Brazzaville>> mais aussi pour le monde entier pour ne pas dire toute l'humanité?.

A.L


AU NOM DES HEROS DE L’OMBRE ET DE SANS VOIX






Au nom des héros de l’ombre : Ceux là qui travaillent sans vouloir montrer qui ils sont, sans vouloir faire payer cher ce qu’ils font pour leur pays, sans vouloir du micro et autres médias pour se faire applaudir et accepter, sans vouloir revendiquer au grand jour leur engagement, leur contribution au devenir de leur pays; ces gens là, ces Sans-voix, dont l’action est toute faite abnégation, de sacrifice, d’amour pour l’autre, ne s’expriment, toujours, que dans l’ombre par des actes parfois bien déterminantes pour le plus grand bénéfice de la nation.
Ces gens là (comme le dira l’Autre): Des femmes, des hommes de tout bord, du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est souffrent de ce que ce pays, pour lequel ils donnent toujours le meilleur d’eux-mêmes sans rien lui demander, est devenu depuis près trois décennies un pays qui ne fait que blesser et saigner son peuple.
« Le ciel ne tombera pas… ». Dit-on ! Comme si on le souhaitait, d’une façon ou d’un autre. Ce ciel là, vient de tomber. Doit-on attendre qu’il retombe une autre fois!
Non, sous les décombres de ce qu’il convient de dire que cela vient du ciel, il faut que le Président SASSOU accepte de donner à ce qui en reste de ce Congo rasé, la possibilité de repenser un autre Congo, plus paisible et souriant, plus égalitaire, plus compatissant pour moins de brutalité, plus solidaire surtout plus humain pour moins de pleures.
En quelque sorte le malheur est bon ! C’est maintenant ou jamais, qu’il faut s’engager à reconstruire sur ce Congo de souffrances en ruines un autre Congo qui refusera de céder et de pleurer à chacune des bêtises de l’homme égaré.
Cette descente aux enfers que nous vivons déjà depuis près de dix décennies est en somme, la conséquence d’une crise alternée qui dure déjà depuis longtemps. Ce dernier cataclysme, la pulvérisation des vies et des biens qui écorche l’âme Congolaise, commande que l’on construise un autre Congo, une espèce de renaissance.
Oui, depuis déjà près de trois décennies, le Congo vit de crise en crise. Ce qui vient de se passer en est une; si ce ne n’est la somme de toutes: Assassinats, guerres, exclusions, corruptions, incompétences, peurs, écarts de paupérisation et enrichissement illicite, népotisme, assèchement des cœurs, et, progression du summum des inégalités sans précédent, faillite des intelligences et de confiance, des mentalités, des mœurs; le tout finalisant une apologie des orgueils inutiles. Tout cela devrait aboutir à quelque chose de terrible et d’inimaginable. Nous y voilà.
Alors, le choc chez tous est à la hauteur de la tragédie. Doit-on seulement pleurer et perdre notre humanité ! On l’a vu ! Ceux qui croient seuls capables de soutenir notre existence, de créer notre bonheur ; certains, on les a vus. A l’heure de vérité, ont perdu leur philosophie, non leur latin !
Eh alors ! De la réponse : IL nous faut dire à tous ceux qui, toujours au dessus de tout, ont pris une certaine ascendance sur ce peuple toujours meurtri, de descendre sur terre. Une fois recyclés, après avoir pris la mesure de ce que leurs actions conjuguées, depuis des années, ont produit à ce peuple, ils lui seront plus utiles.
Ce faisant, de mon titre de citoyen congolais éprouvé dans mon être, j’ose, très respectueusement et tout humblement, demander au Président Denis SASSOU NGUESSO, de mettre fin à cette crise dont il est responsable au premier Chef.
Repenser un autre Congo, ça commence dès aujourd’hui. Entrer dans l’histoire, pour lui, c’est maintenant. Au sortir de la guerre de 1997, une bêtise; un Conseil National de Transition fut crée. Aujourd’hui, une autre institution, un Conseil de Salut National se doit être mis en place, en toute urgence. Au demeurant, les élections législatives de juin-juillet 2012 doivent être purement et simplement reportéesCe conseil, quant à lui, doit être constitué de toutes les forces vives du pays. Un lieu où, probité, génie et sagesse doivent se croiser.
Non ! Il n’est plus possible de laisser aux gouvernants actuels du Congo la latitude de gérer la présente crise. Il n’en sortira rien qui soit à la mesure des attentes d’un autre Congo repensé qui serve la solidarité, l’unité, la reconstruction, la réconciliation et la renaissance.
Monsieur le Président de la République,
Nous venons de vivre une guerre qui ne dit pas son nom. Une autre guerre de plus. C’est bien une guerre de trop avec d’autres armes, d’autres munitions non connues en 1997, vraisemblablement.
A cette guerre, il n’y a ni gagnants ni perdants. Tout au moins, si l’on doit ainsi le concevoir. Dans tous les cas, on ne peut que dire qu’il n’y a eu que des perdants. En masse, il y en eu ! Mais au fond, le vrai perdant qui a réellement tout perdu, c’est bien vous Monsieur le Président. Vos ambitions, vos prouesses, n’ont-elles pas été multipliées par un zéro qu’est cette tragédie ! Vous étiez pourtant bien COMBLE.
L’humaniste que vous êtes, face aux responsabilités de votre Hôtel, il vous revient, impérativement, de tirer les leçons qui s’imposent. La République vous en sera reconnaissante.
« Un chef qui n'est pas un visionnaire n'en est pas un … Un initié qui ne sait pas lire les signes du temps n'en est pas un ... Un pouvoir qui ne compte que sur la peur, les flatteries et la corruption achève souvent sa course dans ses propres turpitudes. »
Cette parole de notre jeune Compatriote Marion Michel MANDZIMBA EHOUANGO n’est nullement une offense au Chef de l’Etat que vous êtes. Car elle est une parole juste.
Monsieur le Président de la République,
Mes très Chers compatriotes de tous les bords, adhérer à ce cri de cœur, est un reflexe juste de citoyen.
LEKANDA LEKANDZA Yélé





Serge BERREBI
111, Bd Croisette
06400 CANNES
Tel : 0677186038
Cannes le 14 mars 2012




                                                                        Monsieur Oscar Edgardo Melhado Orellan
Représentant résident du FMI en République du Congo Brazzaville
République du Congo

Monsieur,

Il y a quelques semaines, suite à des propos exagérément flatteurs que vous aviez tenus concernant l’économie congolaise, j’ai eu à cœur de vous répondre et de vous apporter la contradiction (http://101.gs/a6c94mk). Qui pouvait penser, si peu de temps après cette correspondance, qu’une incroyable catastrophe allait me donner cruellement raison ? Des explosions de dépôts d’armements à Brazzaville ont transformé la capitale de la République du Congo en un petit Hiroshima. En quelques minutes, du fait de l’incompétence et de la perversion du pouvoir en place, ce pays dont vous acceptiez « l’ambition d’émergence » a soudainement rejoint la Somalie dans son chaos.

Mes affirmations, à l’égard de vos prédécesseurs et de votre institution, ont toujours été extrêmement dures mais justes et documentées. D’autres institutions que la vôtre n’avaient rien à vous envier dans la complaisance et le laxisme à l’égard d’une dictature, bien plus qu’à un Etat voyou.
Les pseudo-experts qui se sont succédés, au Congo, durant des années ont été totalement serviles et volontairement aveugles à la véritable situation qui prédominait dans ce pays : une oligarchie brutale et prédatrice à l’encontre d’une population malmenée sur tous les plans. Le scandaleux cadeau du Point d’Achèvement a été un encouragement pour plus encore de prédations, de détournements et d’injustices comme il a été aisé de le constater au cours des deux dernières années. Avec les milliards de dollars, dont ce régime a indument bénéficié, ce ne sont pas des écoles et des hôpitaux qui ont été construits mais des quantités phénoménales d’armes qui ont été achetées jusqu’en Corée du Nord, enfreignant ainsi un embargo décrété par l’ONU. (Deux salons de l’armement ont été organisés à Brazzaville, ces dix derniers mois, l’un par des industriels français, l’autre par les autorités chinoises.)



Ces armes ont été principalement stockées, en contradiction avec toutes les règles de sécurité et de prudence, au cœur de quartiers populaires de la capitale congolaise. Des explosifs civils (Pentrite, Cemtex, C4) en grande quantité, appartenant à des entreprises de travaux publics, partageaient les aires de stockage, ce qui est absolument prohibé et irresponsable. L’explosion du 04 mars 2012, criminelle ou accidentelle, a fait plusieurs milliers de morts contrairement à ce que le pouvoir congolais affirme. Les malheureux blessés, qui se comptent aussi par milliers, ont été dans l’impossibilité de trouver du secours et des soins auprès des structures hospitalières locales, honteusement sous-équipées, qui n’ont jamais bénéficié de crédits conformes aux ressources et revenus pétroliers de ce pays. Ces derniers étaient déjà détournés, en partie, par la Cotrade (http://101.gs/9a3ktvj), sous le pseudo-regard-scrutateur de votre institution, avant le trop généreux Point d’Achèvement. Aujourd’hui, toujours le même acteur, le fils du président congolais, gère allègrement et sans le moindre contrôle, comme si c’était son bien propre, l’équivalent d’un milliard de dollars mensuel de cargaisons pétrolières…
Jamais les dirigeants de la République du Congo ne se sont souciés des déplorables conditions sanitaires et hospitalières qui, de tout temps, ont régné dans leur pays. Eux-mêmes et leur famille n’en avaient que faire car ils se soignent depuis toujours en Europe, auprès des praticiens les plus réputés.[i]

Des milliards d’euros avaient été recensés sur des comptes de la BEAC, de la SNPC, mais ce régime, tout à ses détournements, attendait de la charité internationale qu’elle prenne en charge, en ses lieu et place, sa malheureuse population[ii]. Faute d’avoir été vaccinées à temps des milliers de personnes ont été victimes d’épidémies à répétition de choléra, rougeole et poliomyélite. Pour cette dernière, un chiffre officiel en novembre 2010 a été avancé : 206 morts. En réalité, il y en aurait eu beaucoup plus sans compter les handicapés à vie.
Tant pour les dépôts d’explosifs que pour les risques sanitaires, l’imprévision et le défaut de prévention ont été criminels. Le principe de précaution, cher aux Etats responsables, a cédé le pas à l’irresponsabilité la plus totale. Et l’on ne peut s’étonner que l’aide internationale, accordée pour la réduction de la pauvreté, ait finalement favorisé des achats d’armes.

« Pourquoi tant de bienveillance à l’égard d’un Etat voyou, gangrené par la corruption ? » Cette question comme toutes les autres que je vous avais posées, comme toutes les correspondances que je vous avais adressées (ainsi qu’à vos prédécesseurs), est restée sans réponse.

Ces milliards de dollars d’effacement de dette dont le Congo a bénéficié indument font-ils des contribuables des pays membres du Club de Paris, dont je fais partie, des complices de l’achat d’une bonne partie de ces armes, de leur explosion et des morts qui en ont résulté ? Les personnels du FMI et de la Banque Mondiale n’auront pas à se poser cette question puisqu’ils ne payent pas d’impôt. Bien entendu, il en va tout autrement pour tous ceux qui ont permis les falsifications que j’ai dénoncées.
D’un jour à l’autre, un complément à la plainte contre Monsieur Dominique Strauss Kahn va être déposé par Maître Thibault de Montbrial, mon Avocat, contre Monsieur xxxx xxxxxxxx, le xxxxxxxxx xxx xxxxxxxxxxxxxxxx qui me concernent. Vous le voyez, je ne suis pas prêt à lâcher prise. J’espère bien que, dans d’autres pays membres du Club de Paris, d’autres s’indigneront (mot à la mode) pour le mauvais usage qui a été fait de leurs impôts.
A côté de cela, je voudrais attirer votre attention sur la campagne qui a été lancée sur Internet par Invisible Children contre le criminel de guerre ougandais Joseph Kony. Vous devez le savoir mieux que personne, des guerres civiles à répétition en 1997 et 1998, au Congo-Brazzaville, ont fait des dizaines de milliers de victimes, dans des conditions cruelles. Autant de femmes et de fillettes ont été violées. Les « Joseph Kony » sont nombreux au Congo et ils y vivent heureux, choyés et prêts à reprendre du service. Les louanges du FMI pour la pseudo-transparence de l’économie congolaise avaient dû résonner curieusement à leurs oreilles, alors qu’ils savaient bénéficier de sa criminalité….
Soyez assuré que ce qui a pu être fait contre un criminel ougandais, malgré le grand pouvoir de corruption du régime congolais actuel, ne manquera pas un jour d’être utilisé afin que la réalité des drames et des catastrophes subis par le malheureux peuple congolais soit enfin connue de tous.



Les autorités congolaises ont dit qu’il n’y avait eu que quelques deux cents morts à déplorer par les explosions du 04 mars dernier. J’espère seulement que l’odeur pestilentielle, des centaines voire des milliers de cadavres en décomposition encore sous les décombres, parvient bien jusqu’à votre bureau de Représentant résident du FMI à Brazzaville et qu’elle collera très longtemps à ses murs.

Salutations.

Serge Berrebi














[i] Toute notion de la valeur de l’argent a été perdue tant il coule à flots dans quelques poches. Un Airbus A320 version Chef d’Etat a été affrété pour 5 médecins d’une association d’un chirurgien de l’Hôpital Américain de Neuilly et pour transporter 6 tonnes seulement de matériel http://congo-liberty.com/?p=2898
[ii] En 2007, le chef de la délégation de la Commission européenne dans la capitale congolaise, Madame Dominique Pavard, avait rencontré le Chef de l’Etat congolais, Monsieur Sassou NGuesso. « Les conditions économiques et la flambée des cours du pétrole devaient lui permettre », lui avait-elle dit, « d’en faire plus pour sa population ! ». Les mauvaises langues rapportent que la réponse du « bâtisseur infatigable » autrement surnommé (« Papa bonheur ») aurait été la suivante : « Je m’occupe de mes riches, occupez-vous de nos pauvres ! » (http://101.gs/m6dsy37 )



mercredi 14 mars 2012












EXPLOSION À BRAZZAVILLE:L'IMAGE DU CONGO HORS DES FRONTIERES. CE QUE DISENT LES GUINÉENS..."UN CRIME CONTRE LE PEUPLE"


Les habitants de Brazzaville viennent de vivre une situation apocalyptique. Un véritable enfer. L’explosion d’un dépôt de munition qui fait trembler les murs de l’autre côté du fleuve à Kinshasa. C’est tout dire sur la violence de la détonation. Le bilan est officiellement de 200 morts, de près de 2000 blessés de 15000 sans abris. Comme disent les Congolais c’est un tsunami sans eaux.

La zone sinistrée a été entièrement dévastée. Plus rien ne reste débout. Tout est sang, gravats et cendres. On soupçonne le gouvernement congolais d’avoir sous estimé le bilan. C’est donc à juste titre que les Congolais sont scandalisés. Ils ont le sentiment d’avoir été victimes d’une négligence, d’une corruption et d’une gestion informelle de leur pays.

Ce pays figure ou figurait parmi les pays à revenu intermédiaire. Le Congo Brazza est un producteur de pétrole. Or cette catastrophe a montré toutes les limites de ce pays. Incapable de faire face à une telle catastrophe.
Au point de vue des prises en charges des blessés et d’hébergement des sans abris. Lesquels sont entassés dans des écoles et des églises. Ce pays dirigé d’une main de fer par un militaire converti en politico-civil est la parfaite illustration d’une Afrique malade de ses dirigeants.
Denis Sassou N’Guessou est l’un des doyens des chefs d’Etat africains. Il est au pouvoir depuis le 8 février 1979, avec une interruption entre 1992 et 1997. Après avoir quitté le pouvoir à la faveur de la conférence nationale souveraine, il y est revenu par les armes. Chassant du pouvoir le professeur Pascal Lissouba qui ne jurait que par rendre les richesses congolaises aux Congolais.
Denis Sassou a bénéficié du soutien de l’ancien maître colon. Pour ne pas dire le maître tout court. Le maître dont il finance la campagne électorale. Avec les mentors et leurs larbins de la Françafrique, la source coule du bas vers le haut. En outre, l’homme fort du Congo laisse les grandes multinationales faire mains basses sur les richesses du pays. En retour le maître et ces multinationales le protègent par tous les moyens.
C’est à cause de la corruption qui gangrène le Congo Brazza que la capitale a connu cet enfer terrestre. Depuis plusieurs années les experts ont demandé que les dépôts de munition soient transférés hors des zones d’habitations. Des sommes faramineuses ont été débloquées pour le besoin de la cause. Malgré tout rien n’a été fait. Ces milliards de franc CFA ont servi à remplir des poches insatiables.
Du coup, après le drame, les Congolais n’ont que les yeux pour pleurer. On a entendu ici et là des voix s’élever pour protester. Mais dans ce pays personne ne se fait la moindre illusion. La moindre contestation de Denis Sassou vous amène au mieux en exil et au pire au cimetière.
Voilà la gestion calamiteuse du continent par des pouvoirs corrompus et incapables de fournir le minimum à des peuples pris en otage.
En tout cas, et comme dit un adage de chez nous, il faut prendre tirer les leçons à partir des déboires des autres et ne jamais accepter que les autres prennent l’exemple de vos déboires.
Qu’est-ce à dire ? Les autres pays africains devraient tirer les leçons congolaises pour éviter pareilles catastrophes chez eux. Et en premier lieu la Guinée. Ce pays où, il y a quelques années, une situation similaire aurait pu se produire quand la poudrière du camp Alpha Yaya a pris feu.
Après avoir frôlé la catastrophe, les autorités s’étaient engagées à transférer ces substances dangereuses hors des zones d’habitations. L’ont-elles fait ou non ? Si la deuxième hypothèse était la réponse, alors il faudrait agir et vite. Avant que le trop tard ne joue son implacable rôle.
Habib Yembering Diallo




Plebiscite ou culte de la personnalite?.

Si le travail du journaliste consiste principalement à recueillir des informations sur un événement de l'actualité ou sur un sujet particulier, il est  aussi de bon sens qu'il place dans l'opinion (peuple), et faire connaître les femmes et les hommes a qui celui ci a affaire a travers une interview. Souvent mes compatriotes pensent que c'est pour l'intérêt du journaliste.
 
Afrique24, et Babylas BOTON avec son émission le TALK ne s'en dérobent pas a la règle pour mettre a la disposition des Congolais les acrobaties oratoires d'un des griots du pouvoir de Brazzaville; Mr, Jean Jacques BOUYA. Membre d'un gouvernement, il n'en fait aucune allusion tout est Président. Tout sort de la poche, de la tête, et du cabinet du Président, et donc au bénéfice du Président. Pas du peuple. vous allez l'ecouter.

Heureusement pour eux qu'il parle de la route que de l'autoroute Pointe Noire-Brazzaville a péage vu par le Pr Président Pascal LISSOUBA a l'époque. Avec échangeurs a chaque entrée d'une agglomération. Pour se faire les ingénieurs Congolais étaient déjà en formation pour l'entretient de cet édifice vital pour le Pays, qui aujourd'hui l'on nous disent que se sont des sociétés françaises qui jouent ce rôle. Ces même sociétés qui décélérons d'ici la, des ratées des entreprises chinoises qui en auraient réalisés en défalquant les 10% remis a chaque étape pour l'aboutissement de l'acquisition de ces marches, ou en traitant du gré a gré .

 
(Voila l'idee d'une autoroute par exemple, qu'avait le President LISSOUBA)

Par Exemple, les fissurations du stade qu'il aborde avec négligence a privilégier les délais que la vie des personnes, est une conséquence de la politique des 10% que prennent ces fameuses autorités, a chaque étape et qui pensent que les entreprises qui réalisent ses grands travaux sont dupent, et ont l'argent a jeter , alors qu'elles défalquent cela dans les coûts de réalisation et du reste la teneur des matériaux est réduite, les édifices sont sans garantie et deviennent des dangers publiques. En somme qui contrôle qui et quoi ? et qui poursuit qui? la corruption gangrène du Président a la Présidence jusqu'au conseiller du village.

Pour la main d'oeuvre ces dirigents n'ont pas d'arguments pour imposer leurs mains d'oeuvre aux chinois , un ministre qui ne parle pas même de son gouvernement , ni des autres organes d'etat comment, pensez -vous qu'il parle des normes des marches et contrats d'état. Des Congolais qui sont des (techniciens de l'espace): Chauffeurs, menuisiers, maçons, charpentiers, mécaniciens il vous dit qu'il n'en trouvent pas souvent... Suivez vous le Ministre Délégué aux grands travaux, conseiller du...et faites vos analyses.


LE TALK - Jean-Jacques BOUYA - Congo by AFRICA24

Militant de base a  l'UPADS
Patrotriote consequent.
Nguegniadissa
 A.L 

. 

La médiocrité au sommet de l'état.

                                 
-Est ce que la réaction du gouvernement Congolais était utile ?
-Ou c'est une réaction pour défendre un parent ?
-Est ce que Sassou lui même l'a lu, analyse et permis ?

Même si le ridicule ne tue pas, c'est quand même trop au sommet d'un état. Considérons donc selon Mr Okiemy et son neveux Président,que Sassou sous ses responsabilités policières, ministérielles et Présidentielles n'a jamais tue Ngouabi,Anga, Massamba Debat,le Cardinal Biayenda,les enfants de Moukondo,les disparus du Beach de Brazzaville etc...,que les cobras n'ont jamais été sous ses ordres ,allusion faite par la candidate des ecolo a la présidence française,que:(le President Congolais a du sang dans les mains). Qui a vu l'ex President Ivoirien Gbagbo Laurent en Banque voler l'argent, avec un pistolet ou dans un helico tuer les Ivoiriens pour qu'il soit au tribunal international de la haye?  Eva jolie, bien qu'elle n'a jamais mit pied au Congo sait bien qu'on ne peut pas être chef d'état pendant 30 ans et n'être  responsable de rien .
Que ces diffamations devraient donc coûter a Mme Eva Joly une plainte en diffamation par un gouvernement ou mieux une famille responsable!.

En effet ces gens qui gouvernent le Congo ont une mémoire courte, ce n'est pas cette femme qui a gérer les dossiers d'Elf, dont la corruption n'épargne pas ce fameux Président dans les financement des guerres et  des bien mal acquis? Nous aimerions voir le feuilleton Pdt. Sassou N'guesso et Pdte. Eva Joly a la barre.

Au fait,l'on nous dit qu'Okiemy est le grand communicateur  de la maison Congo, (relations publiques) et déclare que :<<Si Eva Joly arrivait au sommet de l'état Français, Sassou ne cherchera jamais a la rencontrer >>. Folie de servir ? entant que Mr Sassou ou entant chef  d'état a chef d'état ?, mais le parti des verts que Mme Eva Joly est leader est allié  au PS dont le Candidat Hollande a le vent poupe,et si Hollande gagnait et nommait cette dame dans son gouvernement (cabinet) le Congo que l'on confonde pompeusement et malhonnêtement a son président ériger par voies de fait sous la barbe de la peuplade Congolaise (opposition de façade), cessera ses relations avec la France, ou Sassou et ses griots cesserons tout lien avec la France? en plus elle est député  a l'assemblée européenne !!!

Ainsi peuple Congolais ,Je suis   le seul a constater la confusion savamment entretenue par ces gens du pouvoir de Brazzaville, leurs griots et leurs médiats, des actes de Mr Sassou et ceux du Président par voies de fait Congolais Sassou?. Sur les dossiers du Congo qu'elle a, puisque Sassou c'est le Congo, il n'aura que ses yeux pour pleurer, en cas de procès, et le jour ou les Congolais s'en apercevront et sauront faire la différence, ils auront étés vendus avec leur pays sans qu'ils ne le sachent. Et donc, il sera trop tard le Congo aura disparu de la carte de l'Afrique,du monde. Mais Sassou et les Okiemy seront au Paradis terrestre.

Militant de base a  l'UPADS
Patrotriote consequent.
Nguegniadissa
 A.L 




A l'assemblée française, Un français colon, et un autre descendant du colonisé, déterrent la hache de guerre des politiques colonisatrices. C'est ce que  Guéant, Ministre de son état , en campagne, illustre en civilisateur, (civilisation). La réaction de l'ancienne victime desdites politiqus ne s'est pas fait attendre et, n'étant pas proportionnelle, car la proportionnalite est rare en pareille circonstance. Suivez.




À ROUBAIX , EVA JOLY N' A PAS MÉNAGÉ LES NGUESSO ET LEUR SARKOZY CE 11-02-2012. Suivez sans commentaire







Au Congo Brazzaville le principal parti politique de l'opposition "l'UPADS"de Pascal Lissouba est Neutralise


Il faut dire que le président Sassou, au pouvoir depuis 1979 (malgré cinq ans d’interruption entre 1992 et 1997), est un fin tacticien et contrôle avec habileté la situation politique. Il a su neutraliser le principal parti d’opposition, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), désormais divisé en deux tendances, dont une proche du pouvoir. Les autres partis d’opposition, malgré leur verve, semblent très isolés et peu représentatifs électoralement.
Au pouvoir, c’est un clan familial ou quasi familial qui tient les rênes du pays: le fils du président Denis Christel est membre de la direction de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC); sa fille Claudia est sa conseillère en communication; son frère Maurice responsable d’un groupe de presse local; et son gendre, Hugues Ngouélondélé, est maire de Brazzaville.
La grande inconnue demeure la succession du régime. Le président Denis Sassou Nguesso approche des 70 ans et les rumeurs vont bon train sur son état de santé. Que se passera-t-il quand celui autour duquel tout tourne passera la main? Une chose est sûre, c’est une page de l’histoire de la Françafrique qui sera tournée.
Hervé Keruet



Le conseil national et le Bureau politique de l'UPADS se sont réunis unis dit on.

"Nous irons jusqu'au bout du monde, l'UPADS ne faillira pas..."

Est-il chante avec foi en ce parti, en ce pays le Congo, ou en l'Afrique, cet hymne ?.

Ils étaient apparemment tous la, pour soigner les apparences, surtout que les leaders historiques de l'UPADS ont la coquille de l'UPADS sans son contenu,(les idéaux) car depuis l'indisponibilité de son fondateur aucun  d'entre eux n'a plus  fait rêver les militants ,sympathisants et les Congolais du moins par le rappel dudit contenu du projet de société de ce parti qui lui a valu l'estime de ses militants et sympathisants d'une part, et de d'autre part une jalousie meurtrière de ses opposants de l'époque avec les états occidentaux notamment l'etat  Français qui tue tous les partis progressistes en Afrique et leurs leaders, et l'exile massif de ses membres  a travers ses valets locaux qui doivent chanter aussi dans cette sale en choeur avec ceux qui ont la volonté de redynamiser le parti de l'intérieur et le redéployer dans tout le pays.

Allez aux élections législatives avant le congres est un marche des dupes, car c'est faire le jeux de ses détracteurs, ainsi on n'a pas besoin d'une quelconque analyse pour dire que les vingts et une têtes de l'UPADS ne sont constitues que des politicards. En un an, << ils n'ont pas fait ce qu'il fallait faire>>,déclare la première tête. Supposons que, renouveler les instances par eux même était une disposition de la charte ou des textes régissant la transition.

Mais la moisson de ces assises est maigre et trop négocier car a l'étape ou se trouve l'UPADS, ses organes ne devraient plus voir le calendrier des échéances électoraux du pays pour mieux se structurer puisque dans le fond ce parti n'est plus que de nom a écouter la déclaration des membres du Conseil National et du Bureau Politique venus de France.

Nous pensions que l'aiguille de la boussole UPADS aurait retrouver le Nord, la, nous dire que le bout du tunnel est a vu, c'est juste un habillage politicard,et donc une fois de plus elle vient de perdre le Nord. Au regret de voir ce grand parti qui est un héritage précieux avec un contenu jamais égalé dans la sous région, ne pas retrouver ses lettres de noblesse, semble etre une gageure pour pour ce beau monde a la tete de ce parti. Nous exhortons la DYNAMIQUE UPADS, Sous la tutelle du Dr Gaspard Lingouala et l'UPADS France (membres du CN et du BP) pour la sensibilisation de la base  a l'exigence de la tenue sans delai du Congres de reactualisation de 'UPADS a travers un vrais jeux démocratique par tous ses militants de l'intérieur et de l'extérieurNous vous suggérons de lancer une quête a l'endroit des militants ou qu'ils soient dans le monde car un parti qui se respecte vit a partir des cotisations de ses membres pour l'aboutissement de ses missions, et le garantissement de son intégrité. Seule alternative pour se mettre en ordre de bataille et pérenniser les idéaux du Pr Pascal Lissouba fondateur de l'UPADS.
  A.L






La fuites des citoyens Congolais de la R.D.C.

Quand Kabila père menaçât MUBUTU c'est LISSOUBA qui accueillit les fuyards et quelques temps après c'est LISSOUBA qui fut chassé du pouvoir.
L'histoire est entrain de se répéter entre les deux Congo et toujours dans le même sens? wait and see 



SOUTIEN A LA "DYNAMIQUE UPADS" POUR LA DEMOCRATIE INTERNE A L’UPADS
L’objectif premier de l UPADS, à sa création, comme d’ailleurs de tout parti politique digne de ce nom, était de conquérir démocratiquement le pouvoir. Sous la direction exceptionnelle du Professeur P. Lissouba, Président fondateur de ce parti, faut-il le rappeler,  l’UPADS est  devenue, par la voie royale des urnes,  le premier  parti de gouvernement  post Conférence nationale souveraine en 1992.

Il faut dire que le président Sassou, au pouvoir depuis 1979 (malgré cinq ans d’interruption entre 1992 et 1997), est un fin tacticien et contrôle avec habileté la situation politique. Il a su neutraliser le principal parti d’opposition, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), désormais divisé en deux tendances, dont une proche du pouvoir. Les autres partis d’opposition, malgré leur verve, semblent très isolés et peu représentatifs électoralement.
Au pouvoir, c’est un clan familial ou quasi familial qui tient les rênes du pays: le fils du président Denis Christel est membre de la direction de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC); sa fille Claudia est sa conseillère en communication; son frère Maurice responsable d’un groupe de presse local; et son gendre, Hugues Ngouélondélé, est maire de Brazzaville.
La grande inconnue demeure la succession du régime. Le président Denis Sassou Nguesso approche des 70 ans et les rumeurs vont bon train sur son état de santé. Que se passera-t-il quand celui autour duquel tout tourne passera la main? Une chose est sûre, c’est une page de l’histoire de la Françafrique qui sera tournée.

Hervé Keruet

Fort de ce passé, personne de raisonnable ne comprend pourquoi depuis la fin brutale de sa législature en octobre 1997 l’UPADS a abandonné l’ambition si noble d’animer la vie publique congolaise, en contribuant efficacement à la gestion de la cité, pour bassement se contenter  du rôle ridicule de parti sous-traitant du régime antidémocratique et corrompu en place au Congo-Brazzaville. Abandon causé par l’absence d’idéal, de convictions politiques et d’engagement ferme à la concrétisation d’une vision politique clairement et nettement affirmée chez les dirigeants actuels de ce parti.  Ce qui se traduit logiquement dans les comportements publics de ces faux héritiers de l’œuvre monumentale du président fondateur de ce parti par le vagabondage politique, la quête permanente de prébendes auprès de la dictature au pouvoir  et un blocage total des possibilités de restructuration et de relance de ce parti selon   la philosophie du professeur P. Lissouba.

Ayant perdu la gouvernance du Congo-Brazzaville dans les conditions que nous connaissons tous, la reconquête démocratique du pouvoir, laquelle passe par la démocratisation interne et l’ occupation de la fonction de chef de file de la démocratisation de la vie politique congolaise ainsi que de la diffusion de la culture démocratique et de paix au sein de la société congolaise sont et doivent être les principaux chevaux de bataille de l’UPADS et mieux, de tout parti politique responsable au Congo.

C’est pourquoi, nous, militants et sympathisants de l’UPADS aux USA et au Canada, apportons notre soutien ferme et énergique à  la « Dynamique » UPADS pour le renouveau démocratique au sein de l’UPADS, prélude à une démocratisation interne étendue à  l’ensemble des formations politiques congolaises, Dynamique  qu’animent les camarades Guillaume Foutou, Noel Diambou, Jean Pierre Malonga, Elisabeth Moukesse sous la clairvoyance du Dr. Lingouala Ligas. A ces cadres du parti, nous rappelons que notre soutien à leur démarche, jugée du reste salvatrice, n’est pas un chèque en blanc d’autant qu’il  est assorti d’une obligation de persévérance, de constance, de consistance et de  résultats de leur part.

Que ceux qui ont fait de ce grand parti un fonds de commerce pour assouvir leurs intérêts égoïstes comprennent que, depuis l’émergence de cette DYNAMIQUE, le temps ou ils faisaient la pluie et le beau temps à  l’UPADS et dans le pays est désormais derrière eux et sachent que la guerre des pachydermes (pachyderme par ailleurs symbole d’un autre mammouth leader du PCT obsolète qui désormais fait d’eux ses marionnettes) et que les querelles enfantines et intestines doivent immédiatement cesser pour donner une chance à la « Dynamique » UPADS dont l’approche est en adéquation parfaite avec l’aspiration profonde de la base de cette formation politique qui n’a que trop souffert du carriérisme, de l’hédonisme, de l’absence d’idéal et de vision politiques  au sommet de ce grand parti depuis l’indisponibilité dommageable du professeur Pascal Lissouba,

Dès lors, les animateurs de la « Dynamique » UPADS doivent continuer dans le nouvel élan qu’ils viennent d’impulser jusqu' à la tenue prochaine d’un congrès démocratique du parti. Congrès qui, à coup sur, dotera l’UPADS d’instances et de dirigeants incontestés et incontestables, prêts à mener le combat pour la reconquête démocratique du pouvoir d’Etat et pour la démocratisation de l’espace politique au Congo Brazzaville. Malgré de nombreuses pressions qui sont exercées sur vous, nous vous demandons de ne pas céder, le moindrement du monde, aux sirènes de la corruption et de l’intimidation, sous peine de subir le même rejet sans rémission que ceux et celles dont nous dénonçons de concert l’égarement.

Vive la « Dynamique » UPADS
Vive l’UPADS
Vive le Professeur P. Lissouba

Antenne de la « Dynamique » UPADS  USA-Canada
Yvon Dounda


Quand nous serons unis ca va faire MAL.Decouvrez dans cette video.





Vie des Partis



UPADS : Le Dr Ligace LINGOUALA et sa DYNAMIQUE dénoncent les fossoyeurs du parti, dans la perspective du congrès unitaire.

Par Wilfrid SATHOUD


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Arrivée du Dr Ligace LINGOUALA entouré de Guillaume FOUTOU, Noel DIAMBOU, Thierry MOUKIAMA et des autres dirigeants de la dynamique au hall du grand-hôtel de Dolisie, lieu symbolique où le Pr Pascal LISSOUBA recevait à l’époque en direct de Brazzaville l’information sur son éclatante victoire a l’élection présidentielle de 1992 et exprimera ses premiers sentiments à la presse, en tant que président de la République, Chef de l’Etat nouvellement élu.


A l’orée des échéances électorales législatives qui pointent à l’horizon et, en prévision de l’alternance politique tant souhaitée par une grande partie de la population, le paysage politique congolais connaît actuellement quelques soubresauts tant du coté du pouvoir en place que de l’opposition, où les plus grandes formations politique telle que l’UPADS s’activent à mettre leurs troupes respectives en ordre de bataille, après la tenue du congrès dit d’ouverture récemment organisé par le PCT.

Dans le souci de créer les circonstances propice à la mise en ordre de bataille de l’UPADS, parti politique fer de lance de la démocratie congolaise et grande machine électorale actuellement tête de pont de l’opposition congolaise en hibernation, fondé à la faveur du renouveau démocratique post-conférence nationale souveraine par le Professeur Pascal LISSOUBA, qui reste et demeure pour l’histoire l’un des plus grands homme des sciences africain figurant par ailleurs parmi les meilleurs premier-ministre que le Congo n’ait connu depuis l’indépendance, et surtout premier président de la République du Congo élu démocratiquement au suffrage universel direct (1992-1997), initiateur au prix de moult tractations à l’origine de son éviction tragique du pouvoir, de la révision des accords de partage de production pétrolière grâce auxquelles notre pays jouit aujourd’hui d’une embellie financière considérable, pouvant permettre au gouvernement actuel d’avoir des coudés franches au point de se doter du budget le plus colossal de l’histoire du Congo,  « la dynamique UPADS pour un congrès unitaire » présidée par le Docteur Gaspard Ligace LINGOUALA assisté d’une équipe d’éminents jeunes cadres émergeants du mouvement ont jugés nécessaire et opportun d’entreprendre une vaste campagne d’explication et de sensibilisation de l’opinion nationale et internationale en général,  plus particulièrement des cadres, militants et sympathisants de l’UPADS sur le destin de leur parti face aux enjeux politiques du moment.

Nous publions à la suite la quintessence des exposés liminaires présentés au nom de « la dynamique UPADS pour un congrès unitaire » par le Docteur Gaspard Ligace LINGOUALA, respectivement à Pointe-Noire le Samedi 22 Octobre 2011, dans la salle des conférences de l’hôtel Azur International, et à Dolisie en date du 12 Novembre 2011, au hall du Grand-Hôtel.

COMMUNICATION DE LA DYNAMIQUE SUR L’UPADS FACE A SON DESTIN

Mesdames, Messieurs de la Presse
Distingués invités, camarades militants

Je commencerai par vous remercier tous, d’être venus assister à notre conférence de presse, en dépit de vos multiples occupations quotidiennes.
Je vais présenter notre délégation :

Ø  A ma droite, c’est le Camarade Noel DIAMBOU, membre du Conseil national de l’UPADS et dirigeant de la Dynamique pour un congrès unitaire ;
Ø  A ma gauche c’est le Camarade Guillaume FOUTOU, membre du Conseil national de l’UPADS et dirigeant de la Dynamique pour un congrès unitaire ;
Ø  Derrière de la gauche vers la droite, nous avons : le Camarade Norbert MFIKOU, membre du Conseil national de l’UPADS, ancien député à l’assemblée Nationale législature 92/97 et invité spécial de la Dynamique UPADS pour un congrès unitaire ;
Ø  La Camarade Elisabeth MOUKESSE, membre du conseil national de l’UPADS et dirigeante de la Dynamique UPADS pour un congrès unitaire ;
Ø  Le Camarade Thierry MOUKIAMA-KENGUE, Conseiller Départemental du Niari, membre du Conseil national de l’UPADS et dirigeant de la Dynamique ;
Ø  Le Camarade Jean-Claude MOUKOUMBI, Conseiller Départemental du Niari, membre du Conseil national de l’UPADS et dirigeant de la Dynamique ;
Ø  Le Camarade Jean-Pierre MALONGA, Conseiller Départemental du Niari, membre du Conseil national de l’UPADS et dirigeant de la Dynamique ;
Ø  Le Camarade Magoud COTODY, membre du Conseil national de l’UPADS et dirigeant de la Dynamique.

Mesdames, Messieurs

Au fond de nos cœurs, nous savons que vous n’êtes pas venu ici pour nous, vous êtes là parce que vous avez foi en ce pays qui est le CONGO, vous avez foi en la démocratie et vous avez foi en l’UPADS, notre parti.

Nous avons fait, mes camarades et moi, ce trajet de Pointe-Noire à Dolisie dans un but précis :

ü  Relever le défi qui consiste à libérer l’UPADS, prisonnier de plusieurs attaches dont celle du conseil des vice-présidents.

Mesdames, Messieurs de la presse,

A l’UPADS, nous sommes fatigués du comportement et des agissements des cadres et responsables, membre du conseil des vice-présidents, organe de 1er plan dans la gestion du parti, en cette période de transition.

Aussi, dans le cadre de notre DYNAMIQUE, nous avons décidé de parler, encore parler et protester, car il vient un temps ou le silence est trahison (avait dit Martin Luther King). Et ce temps est venu pour nous, en ce qui concerne l’UPADS.
A partir  de maintenant, nous sommes déterminés à travailler et à lutter jusqu’à ce que l’ordre revienne.

Mesdames et messieurs,

Comment comprendre, que dans un monde ou tout bouche à toute vitesse, l’UPADS a choisi comme mode de gestion : l’immobilisme et l’inaptitude à la contradiction.

Alors que les militants de l’UPADS et le peuple Congolais attendent de l’UPADS des propositions, des contributions sur ce qui les préoccupe chaque jour, notamment, toutes les questions liées à :

ü  La Sécurité sanitaire
ü  La Sécurité alimentaire
ü  L’éducation et la formation
ü  La démocratie
ü  La préparation et l’organisation des élections
ü  L’emploi, la vie économique, etc…

Depuis prés de dix (10) mois, l’action politique de notre parti est polarisée sur la réunification de toutes les tendances et l’organisation du congrès unitaire.

Malheureusement l’espoir né le 1er Septembre 2010, par la déclaration de réunification des deux grandes tendances sous l’éclairage de madame Jocelyne LISSOUBA, épouse du Président fondateur de notre parti, le Professeur Pascal LISSOUBA se trouve anéanti par les ambitions démesurées des membres du conseil des vice-présidents.

Cette instance de 1er plan, dans la conduite des affaires du parti, est devenue un obstacle majeur qui paralyse son fonctionnement créant ainsi un climat délétère dans l’ensemble.

Mesdames, Messieurs de la Presse

Notre parti est dirigé aujourd’hui par un conseil des vice-présidents, une sorte de caste qui considère plus ou moins consciemment l’UPADS comme leur propriété, ils font ce qu’ils veulent, le matin il décide d’une chose, le soir il décide le contraire au mépris de nous tous.

Les membres du conseil des vice-présidents jouent les uns contre les autres. Chacun cherche avec plus ou moins d’habilité et de bonne foi à défendre ses intérêts propre mais pas ceux du parti.

Aujourd’hui le diagnostique est pathétique et angoissant. Maintenant que la période de transition touche à sa fin, quel est le bilan ?

ü  La commission vérité et réconciliation est hypothétique
ü  Le congrès est improbable
ü  La préparation des élections est muette

C’est un échec cuisant. Désormais le sort de l’UPADS est en jeu.
Devant le péril que court le parti, trop nombreux sont, ceux qui ont perdu confiance dans capacité ou dans la volonté du conseil des vice-présidents à y apporter des véritables solutions.

Le rêve pour lequel le Professeur Pascal LISSOUBA s’est battu pourrait s’évanouir de plus en plus.

C’est pourquoi, conscient de toutes ces difficultés que vit le parti et de la nécessité pour la majorité des cadres et sympathisants de se ressaisir.

La DYNAMIQUE ici présente prend ses responsabilités pour imprimer une nouvelle impulsion de notre parti jusqu’à la tenue victorieuse du congrès unitaire.

C’est à nous tous de prendre nos responsabilités, nous avons l’occasion et l’obligation d’imprimer une nouvelle impulsion à notre parti.

Mesdames, messieurs,

Chaque instant de notre vie et chaque événement sont un appel à une action bien précise à laquelle nous sommes constamment invités. Il nous revient d’avoir le bon discernement pour déceler les moments appropriés de chacune de nos actions.

Comme l’a dit le sage de la bible, le roi SALOMON : « il y a un temps pour tout, un temps pour toutes chose sous les cieux ; un temps pour naitre et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui est planté, etc… ». C’est dans Ecclésiaste 3 :1-8.

Ce temps est donc venu pour nous, d’apporter nos contributions pour sauver et libérer l’UPADS.

C’est à une véritable prise de conscience qu’il faut maintenant nous atteler de toutes nos forces. Admettre que chacun d’entre nous porte en soi une part de vérité et une fraction de solution. Nous osons croire que personne ne voudra se dérober ni tirer son épingle du jeu.

Pour ce faire la DYNAMIQUE demande au conseil des vice-présidents de prendre leur courage et leur responsabilité devant le parti, devant le peuple congolais pour :

ü  Soit se ressaisir et se réconcilier en leur sein
ü  Soit se démettre collectivement de la direction du parti.

En outre pour donner espoir à un avenir immédiat à la vie de notre parti, la DYNAMIQUE demande la convocation sans délai du conseil national qui doit prendre ses responsabilités et toutes ses responsabilités.

Mesdames, Messieurs de la presse

Il est a présent temps pour l’UPADS de sortir de sa léthargie, de se débarrasser des comportements mesquins, des esprits partisans et de division, pour marcher ensemble, travailler ensemble et faire renaitre l’UPADS ;

Nous vous remercions.
…………………………………………………………………………………………………..

Après son mot liminaire, suivi du jeu de question réponse avec les chevaliers du micro et de la plume, entrecoupé d’applaudissement nourris et d’ovations émanant du parterre des cadres militants et sympathisants de l’UPADS présents dans la ville de Dolisie et en provenance pour certains des localités environnantes, telles que : Tao-Tao, Louvakou, Kibangou, Banda, Divenié, Mossendjo, Makabana, Loudima, Mayoko, Mbinda, Moungoundou, Mayeye, Sibiti, Nkayi, Madingou, Loutete, Mouyondzi, Pointe-Noire et autres…, venus nombreux soutenir l’initiative louable imprimée par la « DYNAMIQUE UPADS pour un congrès unitaire », au point de donner à cette conférence de presse les allures d’un meeting en salle ponctué des  grandes retrouvailles comme au bon vieux temps du règne des trois palmiers, Le Docteur Gaspard Ligace LINGOUALA a clos son propos en langue vernaculaire munukutuba, par une métaphore puisée dans le tréfonds de la sagesse locale du terroir disant en traduction littérale que : 

« …De retour des plantations (bilanga)  une maman qui retrouve ses enfants tristes et affamés au village s’attèle aussitôt  à cuire la bouillie de manioc communément appelée Mbouata très prisée chez nous, avec des morceaux de bois (kuni) qu’elle a ramenée des champs. Pendant que les enfants s’impatientent et la marmite commence à bouillonné au feu, un débile mentale fait irruption avec du sable en main, qu’il s’apprêterait à plonger dans la dite marmite... »
Quel sera alors la réaction des enfants affamés face à un tel personnage ?, demande t-il à l’assistance consternée, qui répond instinctivement en cœur : « Beto ke binguissa yandi ! »,
Beto ke sala yinki ?
Beto ke ku binguissa yandi !!!

La dite cérémonie riche en son et en couleur connaitra son épilogue dans les jardins bordant la piscine du Grand-Hôtel de Dolisie  par un apéritif rythmé au son de la musique traditionnelle du terroir, au cours duquel le Dr Ligace LINGOUALA et quelques membres de sa suite n’ont pas pu résistés à la tentation de fredonner avec nostalgie certains vieux refrains rappelant la belle époque des campagnes upadesienne et se trémousser avec quelques pas de dance folklorique, à la satisfaction générale de tous les convives


 Propos recueillis par Wilfrid SATHOUD
Envoyé spécial à Dolisie.





UPADS:

Libérer l'UPADS de son emprisonnement, c'est la mission noble que s'est assigne la Dynamique UPADS. La Dynamique s'est sentie obliger d'aller a la croisée des chemins. Heureuse initiative car l'UPADS est bien sur intacte a la base. Le Président de la Dynamique a bien compris que le collège des Présidents pense a tort que la légitimité et l'existence de l'UPADS se trouvent dans le calendrier du pouvoir en place. Le Congres étant perçu improbable, la voie de la mise en place par les militants d'un conseil qui présidera ce parti en attendant son congres semble se dessiner. Alors la Dynamique!!, tu nous promet l'effacement du morceaux choisis des upads et la disparition de son poulpe de sommet ? Si OUI !!, notre soutient est évident.

Conférence de presse de la dynamique UPADS à... by Congo-SiteOfficiel





CONGO: Pascal LISSOUB et la Culture

L'un des commandements de Dieu est; Ne tuez point!, que nous connaisons il ny pas longtemps,par la bible pourtant c'etait deja en nos cultures. En sociologie, la culture est définie comme "ce qui est commun à un groupe d'individus et comme ce qui le "soude". Ainsi, pour une institution internationale comme l'UNESCO : « Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. »[1] Ce "réservoir commun" évolue dans le temps par et dans les formes des échanges. Il se constitue en manières distinctes d'être, de penser, d'agir et de communiquer.Wikipedia.

"Qu'est la loi sans les moeurs ?"
"Quand on veut tuer un  peuple, on commence par son systeme Educatif.(l'Universite )"
"Un peuple sans culture, est un peuple sans vie et sans avenir".
Ecoutez le Pr Pascal Lissouba qui croyait changer la mentalite barbare, meprisant, et medisant des Congolais.



Interview Pascal Lissouba (Partie 2) by ktchibin

 

Pascal  LISSOUBA.

La fulgurante ascension politique (1963-1966)

 


Lissouba rentre au Congo en 1962 et est nommé Directeur Général des Services agricoles, alors qu’il souhaite se consacrer à la Recherche et à l’Enseignement.
Le 16 août 1963, Alphonse Massamba-Debat, devenu Chef du Gouvernement provisoire après le renversement de Fulbert Youlou par une insurrection populaire, le nomme Ministre de l’Agriculture et des Eaux et Forêts.
Le 19 décembre, Massamba-Debat, candidat unique, est élu Président de la République. Le 24 décembre, Il nomme Lissouba au poste de Premier ministre. Moins de deux ans après son entrée dans la vie active, il devient, à l’âge de 32 ans, l’un des principaux personnages de l’État et le premier collaborateur du Chef de l'État. Aux termes de la nouvelle constitution adoptée par référendum le 8 décembre 1963, le Président définit la politique générale et économique du pays, le Premier Ministre et son gouvernement en assurent la réalisation
Lissouba forme un gouvernement de 9 membres, au sein duquel il conserve le portefeuille de l’Agriculture et des Eaux et Forêts. Germain Bikoumat, Bernard Galiba, Édouard Ebouka-Babackas, Charles David Ganao et Paul Kaya qui, comme lui, faisaient partie gouvernement provisoire, sont reconduits dans leurs fonctions. Parmi les trois nouveaux venus, on compte deux syndicalistes dont le rôle a été déterminant dans le renversement de Youlou (Aimé Matsika et Pascal Okyemba-Morlende).Le gouvernement Lissouba manifeste dès le départ l’ambition de réduire la dépendance de l’économie congolaise vis-à-vis des capitaux étrangers. Il élabore un plan qui prévoit la nationalisation de plusieurs secteurs de l’économie et le développement d’une industrie d’état. La commercialisation des produits agricoles (ONCPA, RNPC) et le commerce d’importation (OFNACOM) sont nationalisés. Cependant, Le président Massamba-Debat tempère l’ardeur socialisante du gouvernement en mettant son veto à la nationalisation du transport urbain, de la production d’électricité et de la distribution d’eau. La collaboration des pays industrialisés du bloc communiste (Chine, URSS) et parfois occidentaux, permet la création de plusieurs unités industrielles publiques (cimenterie, construction navale, textile, manufactures de cahiers et d’allumettes).L’action de rénovation rurale qui prévoit l’installation de jeunes de la ville en campagne pour développer l’agriculture échoue, faute d’adhésion.
Sur le plan social, le gouvernement Lissouba s’efforce d’assurer une couverture maximale du territoire en matière de santé et de scolarisation, en créant de nombreuses écoles et dispensaires.
Le stade de la révolution, construit en un temps record, est inauguré en juin 1965. Il sert de cadre aux premiers jeux africains de juillet 1965.
Sur le plan diplomatique, le Congo s’éloigne des pays occidentaux (rupture des relations avec les États-Unis) et se rapproche des pays du bloc communistes (reconnaissance de la Chine en 1964). L’encadrement de la Défense civile, branche armée de la jeunesse du parti unique, est assuré par des cubains.
Comme la plupart des grandes figures du régime, Lissouba est membre du Groupe de Mpila, cénacle politique qui, pour l’opinion publique, porte la responsabilité de l’assassinat en février 1965, de Joseph Pouabou, Lazare Matsocota et Anselme Massoueme, par la milice politique du régime. Cette tragédie altère les rapports entre Massamba-Debat et Lissouba.
En avril 1965, Lissouba remanie son gouvernement. André Hombessa est nommé Ministre de l’Intérieur et François Luc Makosso Ministre de la Justice. Claude-Ernest Ndalla devient Secrétaire d’État à la Jeunesse et Claude-Antoine Da Costa, Secrétaire d’État à la Défense. Okyemba-Morlende et Matsika quittent le gouvernement. En décembre 1965, il opère un second remaniement.
Le 15 avril 1966, les divergences de vue de plus en plus prononcées avec Massamba-Debat et l’hostilité d’ Ambroise Noumazalaye qui contrôle le parti unique (MNR), le décident à présenter sa démission au Président. Celui-ci l’accepte et nomme Noumazalaye à sa place.

Source: Archives COB.




Francois Hollande, candidat en 2012 a la Presidentielle de la France, et la politique Africaine.

"Une nouvelle politique a l'égard de l'Afrique, ce continent est en passe de jouer un rôle" ... Et tout ceux qui s'accommodent a la corruption en...« Ce temps là qui consistait à faire financer les campagnes électorales passées avec l'argent des Africains, l'argent de la pauvreté,  l'argent de la misère est révolu...» Déclaration faite par François Hollande, candidat du PS, lors de la convention d'investiture de ce dernier, le samedi 22 octobre 2011 à Paris. A 11:00'

En effet ce discours sur la problématique africaine,et surtout chez moi au Congo-Brazzaville, ne vaudra rien sans les Africains/Congolais eux mêmes. Par expérience ce dernier une fois au perchoir sera confronter a la réalité celle des intérêts de la France et du monde occidental. Merci pour pour le Mouvement Africain de France (MAF) pour la promesse du suivi de ces propos, mais comment?  il nous faut, je pense une nouvelle classe politique en Afrique/Congo. Celle qui doit avoir le courage de reproduire et rendre sophistiqués les idéaux des pairs de l'unité Africaine et leurs émules aujourd'hui rendus au silence.

Qui fera encore rêver les Africains/Congolais?.


Apres les Lumumba, les Kwame Nkrumah etc... Lissouba et Gbagbo pouvaient faire l'affaire. Kadhafi n'est pas en reste car il était plus tyran a l'égard des occidentaux prédateurs, que des Africains/Libyens. Kadhfi n'aurait pas tuer tant des vies que l'Otan a prôner protéger en 6mois, alors qu'il les a tues et fractures socialement en ce meme temps. Ainsi que la dette contactée par le CNT (l'OTAN), puisque le coût de cette guerre sera multiplier par 100 puis payer par chaque Libyen par tête d'habitants.

A.L


 

 

Voici en substance la postérité du tyran Libyen mort.

le blogger. 10/20/2011

La famille de Mouammar Kadhafi

Dossier:Kadhafi annoncé mort
La famille de Mouammar Kadhafi


La réaction d'un militant de base suite a la zizanie  au sommet de l'UPADS

Je croyais que l’UPADS était en berne faute de patriotes et de panafricanistes comme son fondateur, mais la voix d'un jeune militant, en l'occurrence le Dr J.C Siapa-Ivouloungou, m’a émerveillé tout en apaisant mes inquiétudes à cet égard. A considérer les propos de Siapa, l’on peut affirmer qu’à l’UPADS, la relève est assurée, pourvu que la vielle garde politique ne fasse pas obstacle à l’ambition légitime des jeunes de ce parti d’exercer leurs talents sur ce terrain délicat.


La sortie du Dr Jean-Claude Siapa sur les médias a permis de mieux comprendre le sens du remue-ménage actuel au sein de notre parti, l'union pan africaine pour la démocratie sociale, l’UPADS en sigle, lequel remue-ménage laisse les militants de base interrogateurs quant à la capacité des hommes politiques sortis du moule pct à s’adapter aux exigences de la démocratie dans notre pays. La base (les militants et sympathisants) là où les principes démocratiques sont observés scrupuleusement, est le dépositaire du pouvoir puisque c’est elle qui élit les dirigeants du parti en fonction des critères définis par les textes fondamentaux que sont les statuts et le règlement intérieur dudit parti. parmi ces critères, la compréhension bien maîtrisée de la philosophie du président fondateur du parti, la dimension éthique de la vie de chacun, l’observance du code de déontologie de l’action publique, la compétence, le bilan de carrière, le militantisme et des convictions politiques fermes, qui étaient négligés il y a peu, ont pris dans l’esprit des militants et sympathisants de l’UPADS, au fil des vagues successives de leur trahison par les anciens dirigeants de ce parti, une place déterminante dans l’élévation des aspirants à divers postes clés au sein de la direction du parti. Il faudra désormais montrer patte blanche vis-à-vis des militants de base, du président fondateur du parti lui-même et du pays pour y être promu.

Le congrès est l’occasion où jamais la base du parti, par l’intermédiaire de ses délégués, dote les structures du parti de femmes et d’hommes capables de piloter la réalisation de son programme d’activités.

Dans le cadre d’un parti bien structuré, un congrès confédéral, c’est-à-dire national, rassemble des délégués émanant d'une suite des congrès de sections, des régions et des communes. ces congrès initiaux permettent aux participants de déléguer les plus aptes, compétents et méritants d’entre eux au congrès national où ils pourront briguer des fonctions à la hauteur de leurs mérites et exécuter les consignes de vote qu’ils auront reçues de celles et ceux qui leur ont donné mandat de les représenter au congrès confédéral. C’est par exemple une telle mission que n'a pas pu exécuter Mr Paulin Makita qui un moment incarnait la légitimité et la légalité puisque mandaté par le président du parti lui-même, au sortir de la guerre qui a renversé le système démocratique qui était en train d’être installé dans notre pays. C’est suite à ce constat d’échec de Mr Paulin Makita dans sa mission qu’il a été privé de ce privilège par d’autres sensibilités internes au parti, nous plaçant dans la situation de doute et de balbutiement du fonctionnement actuel de l’UPADS.

Pour faire juste, pas plus que Paulin Makita, aucun leader parmi ceux qui se sont hasardés à organiser un congrès de l’UPADS n’a à ce jour réussi à en tenir un suivant les principes démocratiques énoncés ci-haut. Des difficultés financières ont souvent été invoquées pour justifier cette incapacité ainsi que le contexte politique de censure à peine voilée des partis de l’opposition par le régime en place, mais il ne faut pas non plus y oublier l’essentiel: le manque de volonté de la majorité des anciens dirigeants de l’UPADS, issus de l’école du pct, qui y tiennent encore et toujours le haut du pavé, d’organiser le parti de manière qu’il puisse fonctionner selon la logique démocratique.

Aujourd’hui, il saute à nos yeux que ce parti est devenu un fonds de commerce des ses gérants autoproclamés qui s'y arc-boutent à des fonctions dirigeantes, malgré la conscience qu’ils ont d'une crise de confiance profonde entre eux et la base du parti. Décidés à s’y maintenir à tout prix, ils ont lancé une guerre de leadership interminable qui conduit à s’interroger sur la nature véritable de leurs motivations à vouloir contrôler cet appareil politique.

Cette agitation et ce cafouillage grotesques, aux yeux des militants de ce parti et de l’ensemble des citoyens congolais désabusés, ont contraint madame Jocelyne Lissouba à intervenir de justesse l’année dernière pour éviter l’implosion du parti, en s’attelant à un travail de raccommodage des déchirures profondes causées à l’UPADS par les guerriers du leadership. Un traité d’unification à été passé entre différentes coteries et on croyait le volcan définitivement éteint. mais c’était sans compter avec l’opiniâtreté de ceux qui, désormais, ne conçoivent plus d’existence possible, en ce bas monde, sans être affublés du titre ronflant de président de l’UPADS, lesquels viennent de relancer la guerre en créant un bicéphalisme au niveau de la commission de préparation du congrès qu’on voudrait pourtant unitaire.

Une fois de plus, notre militantisme est mis à rude épreuve surtout que nous nous interrogeons sur la relation possible entre les actions de ceux qui sabotent systématiquement tout effort de réunification de l’UPADS et le pouvoir en place. Ne seraient-ils pas commandités par ce pouvoir pour neutraliser l’UPADS à défaut de l’anéantir complètement? nous savons que ces personnes sont des mercenaires politiques justement formatés à l’école du pct
L’apparition sur les médias du camarade, nous édifiant sur les abus de certains caciques pourtant membres historiques de notre parti, laisse penser que ce parti est bel et bien maintenu dans l'opposition, mais encore faut-il qu’il ne s’agisse pas d’une opposition de façade ou alimentaire face à un régime extrêmement corrupteur et toxique.

Seulement voilà, le passage de à la télévision congolaise a fait constaté la naissance d’un concept jusque-là inconnu dans notre parti: la dévolution dynastique du pouvoir. Cette idée est développée par celles et ceux qui veulent maintenir, comme par le passé, les membres de la famille biologique du président Lissouba loin des sphères de décision au sein de l’UPADS. les critères d’occupation des postes d’influence au sein du parti étant la compétence, l’engagement militant, la maîtrise de la pensée du président fondateur du parti, la probité morale et la disponibilité à servir l’intérêt général, rien dans les statuts et le règlement intérieur de l’UPADS n’interdit à un membre de la famille biologique du président Lissouba remplissant ces critères de briguer une fonction au sein de la direction politique de ce parti. De plus, toute accession à un mandat politique à ce niveau de responsabilité étant le résultat d’un vote libre, transparent donc démocratique des congressistes, il n’y a donc pas place pour la moindre évocation de l’idée d’une transmission dynastique du pouvoir à l’UPADS. On aimerait bien appliquer à l’UPADS des discours reflétant les réalités vécues dans des formations politiques autres, mais un tel transfert ne pourrait se faire sans fondement factuel. Alors ne perdons pas notre sang froid, emportés que nous serions par la passion ou la mauvaise foi, gardons notre objectivité si nécessaire au combat politique d’un parti d’opposition à un régime répressif comme l’est l’UPADS aujourd’hui.

nous attendons du prochain congrès l’élection à la direction de l’UPADS des congolais, parents biologiques ou non du président, décidés à poursuivre avec détermination le combat du professeur pour un Congo riche, juste, équitable, prospère, respecté sur le continent et à travers le monde, démocratique, panafricain et engagé dans un processus irréversible de développement durable. Telle est la mission principale de ce congrès du renouveau de notre parti.

Par ailleurs, certains voudraient bien nous faire croire que le congrès du pct a été un succès puisqu’il n’y a pas eu de bagarre. Ils ont déjà oublié qu’il y a quelques années seulement, sassou nguesso avait fait interdire par les cobras à sa dévotion le congrès pct que lékoundzou envisageait de tenir par opposition à lui, sassou. Cette fois-ci, des personnes qui se sont réunies pour se partager un pactole de 5 milliards de francs CFA directement puisés dans les caisses de l’état congolais faire dissidence aurait relevé d’une folie. Cet argent sonnant et trébuchant a fait retrouver à tous les congressistes du pct la sagesse, surtout qu’avaient été évacuées du débat les questions importantes comme la révision de la constitution que caresse sassou et le remplacement de sassou à la tête du pct par quelqu’un d’autre. C’était un congrès sans enjeu. n’empêche que des personnes dont bon nombre sont sorties de l'école du pct où les principes marxistes- léninistes ont été compris à l'envers et qui, du fait de ce conditionnement-là voient tout à l’envers, estiment que le congrès du pct, un pct se réclamant soudainement de la sociale démocratie, où il n’y a eu aucune élection libre dans la mise en place du bureau politique et du comité central, est un modèle à suivre pour les autres formations politiques. C’est ainsi recommander à ces autres partis politiques de suivre un mauvais exemple qui devrait en réalité être un contre exemple, c’est-à-dire un exemple à absolument éviter, ne pas suivre. C’est plutôt comme fournisseurs des contre-exemples que le pct et ses dirigeants demeureront célèbres et sans équivalents dans l’histoire du Congo que comme sources de modèles comportementaux à imiter dans quelque domaine.
C’est ici l'occasion de dire aux organisateurs du congrès de l’UPADS qui est un congrès de la renaissance et de l'unité de notre parti de s'armer d'abnégation et d’agir avant tout en démocrates. Ce congrès doit se tenir selon l'esprit de son fondateur, le pr pascal qui a toujours trôné au-dessus des considérations claniques, tribales et régionales, opérant exclusivement au plan national, plan africain et mondial. La reconstruction de ce parti doit impliquer tous ses membres et militants, de l'intérieur du Congo comme de l'extérieur : la diaspora congolaise. La commission d’organisation dudit congrès mise en place, d’une manière légale, sous la coordination du premier vice-président Gamassa a placé à sa tête un homme dont nous saluons le choix puisque les militants et sympathisants de notre parti dont nous faisons partie ne trouvent rien à lui reprocher. Cette commission a l'obligation historique et morale de rendre à l’UPADS ses lettres de noblesse d’antan dans l'intérêt du Congo, des congolais, de la sous-région d’Afrique centrale, de l’Afrique et de l’humanité entière. L’UPADS doit se mettre en ordre de bataille pour briser les chaînes de l’oppression des congolais par des lobbies d'affaires occidentaux et leurs valets locaux au sein des formations politiques comme le pct.

Albert LOMBO

Militant de base